Personne ne semble devoir sortir indemne de la tornade provoquée par le scandale Publifin. Et aucune institution ne semble devoir être épargnée. Espérons que ce soit pour le meilleur.

A leur manière, les intercommunales de Wallonie picarde n’échapperont pas au débat bien légitime quant à leur fonctionnement et leurs stratégies de développement. Elles s’y prêtent d’ailleurs déjà avec plus ou moins de bonne volonté… Ces dernières années, Écolo a participé au débat en faisant valoir ses arguments à l’intérieur des conseils d’administration ou au sein des conseils communaux de Wallonie picarde. C’est notamment ce que nous avons fait quand nous nous sommes prononcés contre l’accroissement des rémunérations des président et vice-président d’IDETA.

« Il ne faut jamais gaspiller une bonne crise ». La phrase qu’on prête à Churchill a beaucoup de succès ces jours-ci. Profitons donc de ce moment pour réfléchir à l’avenir de nos intercommunales. Comment peuvent-elles demain encore mieux répondre aux besoins des communes et des citoyens dans le domaine de la santé, du développement économique et territorial, de la politique énergétique et du traitement des déchets,…? Comment demain mieux articuler le travail d’IDETA et d’IEG dans un contexte où la fusion des intercommunales n’est plus un tabou? Comment éviter les concurrences stériles entre acteurs (entre IDETA et Ipalle, par exemple, en matière d’énergie)?

Nous avons pris connaissance de l’invitation au débat lancée par le député wallon Jean-Luc Crucke à ses collègues parlementaires (sic) de Wallonie picarde. Écolo y répondra volontiers et suggère que les discussions se tiennent au sein du conseil de développement de Wallonie picarde, lieu de rencontre entre les forces vives de Wallonie picarde.