Il s’agit du bureau du conseil de fédération qui est le parlement interne d’Écolo. Le BCF anime le conseil de fédération et en est son représentant dans la gestion quotidienne.

Votre projet en trois mots ?

Nous souhaitons refaire du Conseil de Fédération un lieu central de dialogue, d’échanges et de construction de l’écologie politique.

Notre projet s’inscrit dans la continuité des processus d’évaluation (Trans-Action et Re-génération) qui ont eu lieu suite à notre défaite. Des constats et solutions, notre projet s’articule autour de 3 axes essentiels :

1. Dépasser nos dissensions internes, non en les niant mais en les assumant et en se rassemblant autour d’un objectif commun ;

2. Dépasser la peur du débat stratégique et notre incapacité à prioriser ;

3. Participer à la redéfinition des lieux de décision collectifs, notamment en clarifiant la place du Conseil de Fédération au sein des lieux de décision et de réflexion du parti.

L’état d’esprit de votre équipe en une chanson ?

« Sans ma barbe » de Corbier.

Pourriez-vous expliquer une chose que le précédent BCF a mis en place et que vous continuerez ?

Déléguer certaines missions du conseil de fédération à des groupes de travail.

Écolo veut « plus de démocratie interne » ! Pouvez-vous donner une mesure concrète que vous prendrez assez vite et une autre qui prendra plus de temps à se mettre en place pour favoriser notre démocratie ?

Rapidement revisiter l’animation du Conseil en testant des techniques d’animation, des dispositions de salle pour permettre des prises de parole efficaces et variées, davantage par les délégués que par les « spectateurs ».

Prendre du temps pour innover dans le mode de fonctionnement du Conseil de fédération. A cet égard, la Conférence des délégués des Grünen allemands nous semble un exemple concret très intéressant duquel nous pourrions nous inspirer. Des « Conseils de Fédération » d’un week-end, où les grandes orientations politiques sont prises à l’issue de débats publics se clôturant par un vote fixant la ligne du parti.