logo
Le Parti vert européen (PVE) est un parti politique transnational composé des partis verts issus des quatre coins de l’Europe.
Il est composé d’un comité exécutif et d’un Conseil, lequel compte les quelques 120 délégués (représentants) venant des partis membres.PVE
C’est ainsi qu’Ecolo y compte deux délégués effectifs, Saskia Bricmont et Laurent Standaerd, qui participent aux deux Conseils annuels (d’automne et de printemps) qui se tiennent généralement dans une capitale européenne.
Deux délégués suppléants ont été désignés pour assurer que la délégation Ecolo compte toujours deux membres, il s’agit de Laura Carlier et de Didier Coeurnelle.
L’objectif du PVE est d’adopter des positionnements politiques et stratégiques communs aux différents partis verts, d’assurer le lien avec les Global Greens (Verts internationaux) et avec les députés du groupe des verts au Parlement européen. Les Verts européens ont adopté un Manifeste commun.

Le travail des délégués est de suivre l’actualité politique européenne, de faire le lien entre le travail politique à l’échelle régionale, fédérale et européenne, de contribuer à l’adoption de résolutions communes aux verts européens. Tous les textes discutés et adoptés au Conseil sont disponibles sur le site du PVE : http://europeangreens.eu/

Le prochain Conseil se réunira du 7 au 9 novembre à Istanbul. Les délégués se tiennent à votre disposition pour toute question et suggestion quant à la politique européenne écologiste.

Les engagements européens ne font pas figure d’exception. L’austérité règne en maître pour au moins un mandat encore et la Belgique s’empresse d’en appliquer les mesures… tout en se démettant dans un même temps d’autres « obligations européennes », moins contraignantes, comme celle de maintenir un budget pour la coopération au développement.

Les objectifs climatiques et énergétiques sont globalement revus à la baisse, alors même que les initiatives foisonnent, l’Eurométropole en est un bon exemple.

Force est de constater que du local à l’Europe, les élus sont en train de passer totalement à côté d’une vague de plus en plus importante de personnes, d’acteurs et d’entreprises innovantes qui joignent les actes à la paroles et s’engagent pour un autre modèle économique, énergétique et agricole, orienté vers les circuits-courts, le développement local, une consommation durable, dans le respect des ressources et des gens.

A l’extrême inverse de cette émulsion positive, on voit poindre le spectre du TTIP, le Traité de libre-échange avec les États-Unis qui mettra radicalement et définitivement un stop à l’émergence d’un autre ordre économique et à nos modes de vie tels que nous les connaissons aujourd’hui. Un modèle à l’américaine, fait de standardisation, de compétitivité, de la loi du plus fort. Ce n’est pas le modèle que nous voulons.

De la Wallonie picarde – qui vu son caractère rural pourrait être fortement impactée – à l’Europe, nous continuerons à nous mobiliser pour la démocratie, la préservation du modèle européen et son évolution vers un continent durable.

Saskia Bricmont